Au Cameroun, Baba Danpullo, la « patate chaude » du palais d’Etoudi

La rocambolesque affaire Danpullo a mis en lumière la porosité entre le monde des affaires et l’État camerounais, ainsi que la fragilité de la notion d’indépendance de la justice. Pendant ce temps, nous explique Omer Mbadi, l’attrait du pays en matière d’investissements ne cesse de décliner…

Lors de la précédente session du Cameroon Business Forum, en 2020. © CBF

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  • Omer Mbadi

    Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.

Publié le 12 août 2023 Lecture : 3 minutes.

Sans doute n’aurait-on pas abordé le sujet lors du Cameroon Business Forum (CBF), initialement prévu au début du mois de juillet à Douala  – après trois années d’interruption – mais finalement reporté sine die. Généralement présidé par le Premier ministre, ce rendez-vous annuel entre l’État et le secteur privé se tient avec la promesse d’améliorer le climat des affaires et d’accroître l’attractivité du pays.

L’occasion aurait pourtant été belle de s’interroger, à la lumière de l’affaire Danpullo – le feuilleton diplomatico-judiciaire qui défraie la chronique depuis bientôt un an –, sur le fait de savoir si le Cameroun constitue encore un sanctuaire pour les investissements étrangers. Car le doute est permis.

MTN, Tiger Brands…

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