Au Cameroun, la réforme ferroviaire fait dérailler les prêteurs
Adopté par le Parlement, le texte alimente les débats. Les bailleurs de fonds exigent des clarifications sur l’impact de la création de la société de patrimoine et de l’autorité de régulation sur leurs financements.
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Ateliers de Camrail à Douala, le 19 octobre 2015. © Jean-Pierre Kepseu/PANAPRESS/MAXPPP
Le nouveau projet de loi régissant le secteur ferroviaire qui vient d’être adopté par le Parlement inquiète les bailleurs de fonds. La réforme ferroviaire prévoit en effet la création d’une société de patrimoine à qui reviendront les gares, les voies ferrées, les véhicules, les hangars, ainsi que les aires de maintenance et de stockage. Ce qui entraînera le transfert des deux tiers de ses 1 500 employés de la direction des installations fixes, celles des matériels roulants et des transports de Camrail à la nouvelle entité.
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