Une banque gabonaise condamnée à payer 350 millions de FCFA à un client

La Banque gabonaise et française internationale (BGFIBANK), qui dispose de filiales au Congo-Brazzaville et en Guinée-Equatoriale, a été condamnée, à Libreville, à payer 350 millions de FCFA à un de ses clients qui avait porté plainte pour violation du secret bancaire, a appris APA de source proche du tribunal de Libreville.

Publié le 19 février 2009 Lecture : 1 minute.

M. Bosco Alaba Fall, procureur de la République au tribunal de première instance de Libreville, avait porté plainte contre la BGFIBANK suite à la publication, sans son avis, du relevé de son compte bancaire dans la presse et surtout sur Internet.

Le verdict rendu par le tribunal est assorti d’une exécution provisoire sur la somme de 300 millions de FCFA. La banque doit payer cette somme, même en cas d’appel, indique-t-on, ajoutant que le recours ne concernerait alors que les 50 millions restant.

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«Nous sommes très, très satisfaits de cette décision», a déclaré, à l’issue de l’audience de jeudi matin, Me Justin Taty, l’avocat de M. Bosco Alaba Fall.

Dans sa plaidoirie le 13 février dernier, Me Taty avait exigé la somme de 500 millions de FCFA pour le préjudice moral subi par son client.

Marlène Rapontchombo, l’employée accusée d’avoir publié le relevé bancaire a été reconnue coupable de violation du secret bancaire et condamnée à 6 mois de prison ferme et à une amende de 250. 000 FCFA. L’accusée, qui a déjà purgé 6 mois prison, devait être libérée incessamment, indique-t-on.

Son avocat, Me Homa Moussavou n’était pas présent à l’audience de ce jeudi. Me Chérif Agbanrin Landou, l’avocat de la BGFIBANK, s’est abstenu de tout commentaire sur le verdict. «Je n’ai aucun commentaire à faire. Les décisions de justice ne se commentent pas», a-t-il déclaré.

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La publication du relevé bancaire de Bosco Alaba Fall, un neveu du président Omar Bongo Ondimba, avait suscité des commentaires au vitriol dans la presse locale.

Selon l’analyse du document incriminé distribué aux avocats et magistrats au palais de justice de Libreville, des sommes faramineuses, précisément 300 millions de FCFA, auraient été déposées en l’espace de deux jours sur le compte du procureur de la République.

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