La South African Airways de nouveau ciblée par les trafiquants de drogues
APA – Jo’burg (Afrique du Sud) – Les trafiquants internationaux de drogues ont une fois de plus jeté leur dévolu sur la compagnie sud-africaine ‘’South African Airways » (SAA), pour écouler leurs produits en Europe, a déclaré mercredi, le Directeur général par intérim de la SAA, Chris Smyth.
Publié le 18 février 2009 Lecture : 1 minute.
Le fléau de la contrebande de drogues que vit actuellement la SAA était une chaîne de trafic bien huilée qui arrive en Afrique en provenance du sud-est asiatique et de l’Amérique latine, a-t-il dit devant la Commission parlementaire pour les entreprises publiques du pays. La Kenya Airways avait connu il y a quelques années, des problèmes similaires avec le trafic de drogues, a-t-il rappelé, soulignant que lorsque cette compagnie avait renforcé les mesures de contrôle, le Kenya avait cessé d’être attractif aux yeux des trafiquants. « Ils ont alors décidé de cibler d’autres pays. C’est maintenant au tour de la SAA. Je le dis car si vous regarder bien le contexte, la SAA n’a pas eu de problème de ce genre, depuis les quatre ou cinq épisodes de 2005 et de 2006. « A l’époque, les mesures draconiennes qui avaient été prise avaient permis de d’éradiquer ce problème et nous allons à nouveau appliquer cette stratégie », a-t-il souligné. Smyth n’a pas voulu donner d’autres détails sur le train de mesures à prendre, estimant que cela pourrait être mis à profit par les trafiquants pour les contourner. Mais l’une des étapes indispensables consistera à apporter dès mercredi, des équipements sophistiqués pour la détection de la drogue, a annoncé Smyth. Un groupe de travail avait également été mis sur pied entre la SAA, les services de la police sud-africaine, la société de gestion des aéroports et les services des douanes. « Nous avons demandé de l’aide, car nous en avons besoin à la SAA. A nous seuls nous n’y arriverons pas. Il n’est pas, à vrai dire, de la seule responsabilité de la SAA de combattre le crime dans le pays. Il s’agit d’un effort collectif à mener par tous les acteurs au niveau des aéroports », a conclu Smyth.
