Retour à la normale de la situation à Malabo
APA Malabo (Guinée-Equatoriale) La vie a repris son cours normal mercredi à Malabo, la capitale de la Guinée-Equatoriale, paralysée la veille à cause des échanges de tirs entre les forces armées nationales et un groupe rebelle inconnu, a constaté APA.
Selon le gouvernement équatoguinéen, les assaillants, qui ont attaqué la présidence de la République, seraient un groupe rebelle en provenance du delta du Niger, arrivés dans la capitale à bord de plusieurs embarcations. Ils ont débarqué au port de Malabo, qui se trouve non loin du palais présidentiel et à quelques encablures de la prison centrale de black beach, principale cible des rebelles, où sont détenus les mercenaires britannique et sud-africain, Simon Mann et Nick du Toit, impliqués dans une tentative de putsch avorté contre le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en mars 2004. Le chef de l’Etat équatoguinéen était absent du palais présidentiel lors de l’offensive rebelle. Il se trouve à Bata, la capitale économique du pays. Certaines sources indiquent que les assaillants avaient pour objectif de libérer par la force Simon Mann et Nick du Toit, qui purgent une peine de 34 ans de prison à Malabo, alors que d’autres soutiennent que les rebelles devaient enlever une ou plusieurs personnalités à la présidence de la République et exiger une rançon pour leur libération. Cette opération qui a tourné court, a fait plusieurs morts et blessés dans les rangs des assaillants. Le corps d’un rebelle baignant dans son sang a été aperçu dans la cour de la présidence de la République, plusieurs heures après les combats. Quinze assaillants, dont deux femmes, ont été arrêtés et sont actuellement détenus dans les locaux de la police à Malabo. Certaines sources font état d’un mort et quelques blessés dans les rangs des forces armées nationales alors que d’autres affirment que le bilan serait beaucoup plus lourd. Les affrontements entre les forces de l’ordre et les rebelles ont éclaté mardi vers 3H00 du matin (2H00 GMT), provoquant une panique générale dans la capitale où les échanges de tirs ont duré jusqu’à 7H00(6H00 GMT). Le gouvernement a annoncé que la situation était déjà sous contrôle et que les populations pouvaient vaquer à leurs occupations.
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