Appel aux pays maghrébins pour s’attacher à l’UMA
APA-Rabat (Maroc) Le secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) a appelé lundi les pays de l’ensemble maghrébin à s’attacher à ce projet, à l’occasion des 20 ans d’existence de l’organisation maghrébine, à Marrakech, au centre du Maroc.
Publié le 17 février 2009 Lecture : 1 minute.
« La réalité maghrébine doit inciter l’ensemble des acteurs à s’attacher à ce projet en s’inspirant de l’esprit de fraternité, de solidarité et de la vision optimiste ayant marqué le sommet fondateur de Marrakech », a fait valoir le secrétariat général de l’instance maghrébine, basée à Rabat. L’UMA est composée des cinq pays maghrébins, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye. Pour la même instance, chargée de la coordination de l’action des pays du Maghreb, l’UMA est un « acquis historique et géostratégique » ayant balisé la voie à « un certain niveau de solidarité et de coordination ». Le secrétariat a même évoqué « un certain progrès » au niveau de la mise sur pied d’une « zone maghrébine de libre-échange et d’un marché commun ». Plusieurs réunions techniques se tiennent régulièrement dans les différents pays du Maghreb mais ni action concertée ni plan stratégique n’ont vu le jour. La crise du Sahara demeure, aux yeux des observateurs, la pierre d’achoppement de cette union « avortée de facto ». L’Algérie soutient le front séparatiste du Polisario, basé de surcroît sur son sol, au grand dam du Maroc qui a assuré sa souveraineté sur le territoire depuis fin 1975, date du retrait du colonisateur espagnol. Rabat accuse l’Algérie d’être le « véritable handicap » face à l’édification d’une entité maghrébine de même que les frontières terrestres entre les deux pays sont fermées par Alger depuis 1994 suite à un attentat terroriste, perpétré sur le sol marocain et qui avait mis en cause des ressortissants algériens. « Un dialogue de sourds » marque les rapports entre les deux pays renvoyant aux calendes grecques le projet du « Grand Maghreb ».
