Le camp d’Andry Rajoelina durcit le ton face à Ravalomanana

Le bras de fer continue entre les partisans du maire de la capitale malgache, Andry Rajoelina, et le gouvernement de Marc Ravalomanana, avec des heurts, lundi matin, entre les forces de l’ordre et des pros Rajoelina, faisant des blessés et des magasins pillés à Diego Suarez (capitale du nord du pays).

Publié le 16 février 2009 Lecture : 1 minute.

Plusieurs grandes villes des provinces ont également organisé des manifestations hostiles au régime en place.

Les partisans de Andry Rajoelina dans la ville de Diégo Suarez (capitale du nord de Madagascar), ont organisé un meeting pour réclamer le départ du président de la République, mais la manifestation a dégénéré.

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Des magasins ont été pillés par des inconnus et des manifestants blessés mais les militaires ont pu maîtriser la situation vers midi.

M. Rajoelina a informé la foule, venue en masse sur la Place du 13 mai, de la prise des ministères, après avoir nommé le ministre de l’Education nationale en la personne du président de l’association Assidu, basée en France, Julien Razafimanazato, et celui des Postes et Télécommunications, Augustin Andriamananoro.

Vers 13 heures (heure locale), les manifestants ont quitté la Place du 13 mai pour installer les nouveaux ministres, sans incident majeur avec les forces de l’ordre.

Les partisans de Andry Rajoelina ont d’abord pris d’assaut le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que l’ancien bâtiment du ministère de la Population, sis à Ambohijatovo. Mais ces deux bâtiments publics étaient déjà vides au moment où les manifestants y pénétraient.

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Le mouvement a dégénéré dans la capitale lorsque des jeunes ont jeté des pierres aux forces de l’ordre stationnés non loin du département de la Jeunesse, provoquant une riposte par des tirs de balle à blanc et des grenades lacrymogènes.

Les affrontements, que les forces de l’ordre ont eu du mal à contenir, se sont étendus à d’autres quartiers de la ville, le calme n’étant revenu qu’en fin d’après-midi avec l’appel d’Andry Rajoelina à un autre rassemblement, mardi matin.

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