Satisfaction à Malabo suite à l’examen du dossier de Mark Thatcher

APA Malabo (Guinée-Equatoriale) Les autorités équatoguinéeennes ont exprimé leur satisfaction suite à l’examen, par la justice britannique, du dossier de Mark Thatcher, accusé par Malabo d’être le commanditaire du coup d’état déjoué en mars 2004 contre le régime du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, appris APA.

Publié le 16 février 2009 Lecture : 1 minute.

Bien que le souhait de Malabo soit d’obtenir la comparution du britannique, l’examen, par le parquet de Londres, des accusations portées contre le fils de l’ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher, suscite beaucoup d’espoir en Guinée-Equatoriale, indique-t-on. Les autorités équatoguinéennes ont lancé un mandat d’arrêt international contre Mark Thatcher et Elie Khalil, un Britannique d’origine libanaise, également accusé d’implication dans le coup avorté contre le président équatoguinéen. Arrêté en Afrique du sud, Mark Thatcher a été libéré contre le paiement d’une caution de 220. 000 livres britanniques, après avoir été déclaré coupable devant un tribunal sud-africain pour violation de lois contre le mercenariat Devant le même tribunal sud-africain, le britannique avait également reconnu avoir acheté un hélicoptère qui devait servir d’ambulance aux mercenaires lors de l’opération à Malabo. La Guinée-Equatoriale suit attentivement l’examen du dossier de M. Thatcher qui pourrait déboucher sur sa comparution, condition fixée par Malabo pour procéder à l’extradition de Simon Mann, un ancien officier des forces spéciales britanniques, pour qu’il aille purger sa peine dans une prison de son pays. Condamné à Malabo en juin 2004 à 34 ans de prison, Simon Mann, considéré comme le cerveau du putsch avorté, est actuellement emprisonné dans la capitale de la Guinée-Equatoriale. Il avait été arrêté à Harare au Zimbabwe et extradé à Malabo avec un groupe de 60 mercenaires qui devaient renverser le régime du président Obiang Nguema et installer au pouvoir son farouche opposant Severo Moto Nsa. Severo Moto vit en exil en Espagne où il est actuellement privé de liberté pour trafic d’armes en direction de la Guinée-Equatoriale.

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