Après la suspension de l’accord sur les céréales ukrainiennes, péril sur les prix des denrées alimentaires en Afrique
Tension sur les marchés, inflation, pénurie… Très dépendant de la Russie et de l’Ukraine pour ses importations en blé, que risque vraiment le continent africain ? Décryptage.
Un an après avoir donné son feu vert pour l’exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, à travers la Turquie, la Russie a opposé son veto à la prolongation de « l’accord céréalier ». Malgré les tentatives des Nations unies pour dissuader Moscou, « l’accord de la mer Noire s’est de facto terminé », a affirmé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, lundi 17 juillet.
Initiée par l’ONU et la Turquie, l’initiative sur les céréales de la mer Noire a facilité l’acheminement de 32 millions de tonnes de denrées alimentaires de trois ports ukrainiens vers 45 pays depuis juillet 2022. Objectifs : assurer l’approvisionnement des pays importateurs et limiter la flambée des prix sur les marchés internationaux au lendemain de la guerre en Ukraine.
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