Clôture en apothéose des 1ers Jeux de la CEN-SAD, à Niamey

APA – Niamey (Niger) – Une gigantesque fantasia a clôturé, samedi après-midi, la première édition des Jeux de la Communauté des Etats sahélo sahariens (CEN-SAD), ouverts depuis le 4 février dans la capitale nigérienne, a constaté APA.

Publié le 14 février 2009 Lecture : 2 minutes.

Des chameaux harnachés, mettant en exergue les couleurs des différents Etats membres de l’espace sahélo sahariens ont rivalisé d’efforts sur la piste de l’hippodrome de Niamey, en présence du Chef de l’Etat nigérien, Mamadou Tandja, et d’une douzaine de ministres en charge de sports des pays de la CEN-SAD. Institué comme mascotte de ces Jeux, le dromadaire est un animal typique du Sahara, utilisé à la fois à des fins militaires pour les charges guerrières, dans les batailles, ou pour le transport du matériel et des troupes, rendant ainsi de multiples services à l’homme depuis des siècles. Les Jeux de la CEN-SAD, lancés le 4 février dernier, constituent un « espace de promotion des activités sportives et culturelles porteuses de valeurs durables d’intégration au sein de l’espace, entre les peuples de tous les continents, grâce à la participation des jeunes », a dit Abourahamane Seydou, le ministre nigérien des Sports. Plusieurs délégués interrogés par APA ont marqué leur satisfaction quant à la tenue de ces manifestations auxquelles des artistes et athlètes venus de douze pays ont pris part. « Cet événement grandiose met en exergue le génie créateur de notre jeunesse. Voilà donc une Afrique consciente de sa valeur et qui s’est libérée des jougs de l’esclavage et de la colonisation », estime Nouri Achibani, le chef de la délégation libyenne du Conseil national de la jeunesse. Pour le photographe ivoirien, Kouakou Emmanuel, les Jeux de la CEN-SAD constituent une « belle » initiative pour l’Afrique, permettant de créer une amitié et un brassage tous azimuts. Les dirigeants de l’espace sahélo-saharien ont dédié ces Jeux à la jeunesse afin que celle-ci se « développe » et joue davantage un rôle de propulseur dans le développement du continent, a-t-on expliqué. De toute évidence, estime le Marocain Zenoulli Mohamed, ces manifestations vont « conduire à une intégration sociale », comme l’a souhaité le sommet des dirigeants de l’organisation régionale, lors de sa session en juin 2008 à Cotonou, la capitale économique du Bénin. Huit disciplines sportives exclusivement réservées aux moins de 20 ans (juniors) que sont l’athlétisme, le basket-ball, le judo, le football, le hand-ball, le tennis de table et la lutte traditionnelle étaient au programme. En culture, les artistes ont concouru autour de la chanson, la danse de création et d’inspiration traditionnelle, la peinture, la sculpture et la photographie. Le budget de cette manifestation est estimé à 2 milliards FCFA, dont la moitié devait être financée par le pays hôte, 25 pour cent par les sponsors et le reste par les autres pays membres de la CEN-SAD. Treize pays (Bénin, Burkina, RCA, Libye, Mali, Maroc, Nigeria, Tchad, Togo, Tunisie et Niger, Côte d’Ivoire et Guinée) ont pris part à la 1ère édition des Jeux de la CEN-SAD. La deuxième édition de ces rencontres culturelles et sportives est prévue en février 2011 à N’Djamena, la capitale tchadienne.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires