Pour les start-up africaines, une sobriété financière imposée par la chute des investissements

Entre baisse du volume des transactions et déclin de la valeur des financements, les start-up africaines peinent à attirer les bailleurs et enchaînent les vagues de licenciements.

Dans les bureaux de la start-up Touch, à Dakar, au Sénégal, en 2019. © Youri Lenquette pour JA

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Publié le 20 juillet 2023 Lecture : 2 minutes.

La sobriété des investissements dans la tech africaine imposée par la morosité de l’économie mondiale se vérifie désormais par les chiffres. Selon les données de la newsletter « Africa: The Big Deal », la valeur des financements captés par les jeunes pousses africaines est passée de 6,5 milliards de dollars – entre juin 2022 et juillet 2021 – à 4,1 milliards de dollars, entre juillet 2022 et juin 2023.

En berne de 37 %, la chute des fonds mobilisés a été rythmée par la baisse de 25 % du nombre des transactions réalisées, qui dégringolent de 1 100 à 800 opérations en glissement annuel entre les deux périodes.

Le « Big four » en difficulté

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