Le gouvernement d’union investi vendredi au Zimbabwe
APA-Harare (Zimbabwe) Les membres du nouveau gouvernement zimbabwéen ont été investis vendredi par le président Robert Mugabe, mettant fin à une rude bataille pour le pouvoir au sein de la principale classe politique du pays.
Publié le 13 février 2009 Lecture : 1 minute.
Les 31 ministres dont 15 issues de la ZANU PF de Mugabe, 13 du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) du Premier ministre Morgan Tsvangirai et trois de la faction dissidente du MDC conduite par le vice-Premier ministre Arthur Mutambara, ont prêté serment à la présidence, à Harare. Le chef de l’Etat sud-africain, Kgalema Motlanthe, l’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, et Tomaz Augusto Salomao, le secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui a négocié l’accord de partage du pouvoir entre Mugabe et Tsvangirai, étaient présents lors de la prestation de serment. Thabo Mbeki était le médiateur mandaté par la SADC dans la longue lutte pour le pouvoir opposant les deux adversaires zimbabwéens de toujours. Le Premier ministre Tsvangirai a été investi mercredi par Mugabe au cours d’une cérémonie à laquelle ont également pris part Mbeki, Salomao, le roi Mswati III du Swaziland et le président mozambicain, Armando Emilio Guebuza. L’investiture de la nouvelle équipe gouvernementale a mis fin à six mois de vacance du pouvoir au Zimbabwe née d’une dispute au sujet des élections présidentielles de l’année dernière. Tsvangirai a vaincu Mugabe de justesse au premier tour du scrutin tenu en mars 2008 mais s’est retiré du second tour en juin dernier invoquant la violence à l’encontre de ses partisans. Cette situation a conduit à la signature d’un accord de partage du pouvoir en septembre dernier mais une autre querelle sur le contrôle des portefeuilles clés a provoqué un retard de quatre mois dans l’application du texte. Ce n’est que le mois dernier que Tsvangirai a accepté de se joindre au gouvernement d’unité.
