Kofi Annan se dit déçu par le Parlement kenyan

APA-Nairobi (Kenya) L’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan a exprimé sa déception au sujet du rejet jeudi par le Parlement kenyan du projet de loi d’amendement constitutionnel qui aurait ouvert la voie à la création d’un Tribunal spécial pour juger les auteurs des violence post-électorales.

Publié le 13 février 2009 Lecture : 1 minute.

Il a qualifié un tel développement de revers majeur pour la mise en œuvre des recommandations de la Commission d’enquête sur les violences post-électorales. “Je crois aussi qu’il a porté un coup aux efforts visant à mettre fin à la culture de l’impunité au Kenya, qui est un objectif central du processus de réconciliation et de dialogue national du Kenya”, a t-il déclaré dans un communiqué publié par la presse à Nairobi. M. Annan qui est aussi président du Groupe d’éminentes personnalités africaines a également souligné l’importance de mettre un terme à l’impunité pour s’attaquer aux causes profondes des violences post-électorales qui ont secoué le pays l’année dernière. “Les conclusions du rapport indépendant qui vient d’être publié ont exacerbé la nécessité absolue pour le Kenya d’avoir des dirigeants politiques à la hauteur de leurs responsabilité », a t-il déclaré. En outre, la mise en oeuvre des accords, notamment ceux relatifs a le Point 4 de l’ordre du jour, nécessite de redoubler les efforts si le Kenya veut éviter la recrudescence de la violence dans un future immédiat, a ajouté l’ancien secrétaire général de l’ONU. Ce rapport porte sur la mise en oeuvre des accords signés dans le cadre du processus de réconciliation et de dialogue national du Kenya. « Le rapport post-électoral a été clair dans ses recommandations que le gouvernement a accepté”, poursuit le communiqué. “Le Comité prendra des mesures conformément à l’esprit, la lettre et l’intention du rapport”, a indique le rapport. M. Annan a présidé les négociations entre les Président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga mettant fin aux pires violences post-électorales déclenchées par la réélection contestée du président Kibaki. Plus de 1000 personnes ont été tuées et 350. 000 autres déplacées de leurs domiciles.

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