Décès à Paris de Ibrahim Loutou, fondateur des rencontres transsahariennes « Azalai »

Le monde culturel africain est endeuillé par la disparition mercredi, dans un hôpital parisien, du nigérien Ibrahim Loutou, fondateur des Rencontres transsahariennes des arts et de la culture « Azalai » et ancien diplomate et ministre.

Publié le 12 février 2009 Lecture : 1 minute.

Titulaire d’un doctorat en droit et économie, ce septuagénaire est décédé mercredi à Paris où il avait été évacué quelques jours plus tôt, a appris APA de source proche de sa famille à Niamey.

Ancien ambassadeur et ex-ministre de la Culture, M. Loutou a été vice-président de l’Association française d’action artistique (AFAA) jusqu’en 2007, année où il crée la Fondation Azalaï, dont la première activité a été lancée par un festival transsaharien.

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Ce festival alterne des symposiums et activités artistiques regroupant une soixantaine d’experts des pays concernés, artistes, opérateurs culturels et de la mode, personnalités des arts et universitaires.

Près de 25 pays ont participé à la première édition des « Azalai » tenue à Niamey et Agadez, la principale ville du nord du Niger, en grande partie désertique.

En tant que vice-président de l’AFAA, M. Loutou a été aussi commissaire général de la manifestation « l’Afrique à Lille », organisé en octobre-décembre 2000 pour marquer l’entrée dans le troisième millénaire.

Cet enseignant, qui a été employé à « Air Afrique », a débuté sa carrière en tant qu’enseignant au milieu des années 50, avant d’occuper plusieurs portefeuilles ministériels entre 1974 et 1981, sous le régime militaire dirigé par le général Seyni Kountché.

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