Bissau sollicite Caracas dans l’enquête sur les avions soupçonnés de transporter de la drogue

APA – Bissau (Guinée Bissau) Le gouvernement Bissau guinéen a demandé aux autorités vénézuéliennes de lui fournir de nouveaux éléments de preuves pouvant servir dans l’enquête sur les avions soupçonnés d’avoir transporté de la cocaïne dans le pays.

Publié le 10 février 2009 Lecture : 2 minutes.

L’annonce a été faite mardi à Bissau, la capitale du pays, par le ministre de la Justice de la Guinée-Bissau, Mamadu Djaló Pires, au sortir d’une visite de courtoisie au bureau du procureur général du pays Le gouvernement Bissau guinéen n’exige pas la réouverture de ce dossier instruit par le procureur général, et qui a été classé faute de preuves suffisantes, a précisé à la presse M. Pires, ajoutant que son pays souhaite seulement obtenir de nouveaux éléments pouvant justifier de nouvelles enquêtes relatives à ce dossier. Le gouvernement Bissau guinéen a compris la décision du procureur de la République du pays, lorsqu’il avait décidé de clore momentanément le dossier des aéronefs suspectés de transporter de la cocaïne et de reprendre l’enquête si des éléments nouveaux étaient découverts. Se prononçant sur le travail mené par le cabinet du procureur de la République, le ministre Bissau guinéen de la Justice a déclaré que, « jamais il n’a douté la valeur de leur travail ». Il a également annoncé que les autorités de Bissau et du Venezuela sont intéressé de voir ce problème aboutir une fois pour toute, étant donné que l’un des avions soupçonnés de transporter de la drogue en lieu et place des médicaments pour la Guinée-Bissau est immatriculé dans leur pays. « Nous avons reçu une demande de coopération de la part des autorités du Venezuela, qui montre leur engagement pour des nouvelles enquêtes, car les marchandises transportées par l’un des avions, auraient été prétendument acquises au Venezuela », a déclaré Mamadu Djaló Pires. « De toute évidence, nous allons continuer la collaboration avec les autorités du Venezuela pour obtenir des renseignements qui pourraient nous aider à clarifier cette affaire » a- t-il poursuivi. Selon lui, le procureur avait été obligé de classer le dossier des avions soupçonnés de transporter de la drogue en Guinée-Bissau en raison du fait du manque de preuves. M. Pires a toutefois relevé « qu’il reste encore des choses qui doivent être clarifiés afin que nous sachions, comment procéder pour classer définitivement ce dossier ».

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