Plaidoyer du président de la CAA pour un mariage entre l’athlétisme et la télévision

APA – Dakar (Sénégal) – Les relations entre l’athlétisme et la télévision doivent être mieux renforcées pour donner l’occasion à un plus grand nombre d’Africains de voir les exploits et les performances que les athlètes du continent réalisent au niveau mondial, estime le président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), M. Hamad Kalkaba Melboum.

Publié le 10 février 2009 Lecture : 2 minutes.

« L’Afrique a obtenu des résultats exceptionnels en athlétisme dans les compétitions majeures, telles que les Championnats du monde et les Jeux olympiques. Mais souvent les peuples africains ne savent mêmes pas que leurs filles et fils réalisent des exploits. Il est temps que cela change et que les relations entre l’athlétisme et la télévision se renforcent pour permettre aux peuples africains de savoir que ceux qui les représentent dans les compétitions internationales le font dignement », a-t-il plaidé, lors de la cérémonie d’ouverture, lundi à Dakar, d’un séminaire sur l’athlétisme et la télévision en Afrique. Organisé par la chaîne de télévision française Canal France international (CFI), en partenariat avec la CAA, l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) et l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), ce séminaire regroupe, jusqu’à vendredi, une soixantaine de journalistes et réalisateurs du continent. Ils seront formés aux techniques de la diffusion d’un événement sportif, de l’athlétisme en particulier. La télévision doit de plus en plus jouer son rôle en permettant aux Africains, où qu’ils se trouvent, de suivre les exploits et hauts faits d’arme de leurs représentants dans les compétitions internationales, poursuit le patron de la première discipline olympique d’Afrique. « Nous avons des héros, des détenteurs de records du monde et des médaillés olympiques que les peuples africains ne connaissent pas. Nous avons gagné quatre fois la Coupe du monde contre l’Amérique et l’Europe, l’Afrique ne le sait pas. Simplement parce que la télévision n’avait pas été capable de retransmettre ces exploits », insiste M. Kalkaba, regrettant l’ignorance de ces faits par le grand public africain. C’est dans l’optique de mieux faire connaître l’athlétisme africain que la CAA a signé en 2002 un accord de partenariat avec CFI. Un partenariat qui « marche très bien », se réjouit-il. « Les Africains doivent savoir tout ce que l’athlétisme est en train de réaliser dans son unité, dans sa reconnaissance mondiale et la télévision doit contribue à cela », conclut le président de la CAA.

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