Lutte intensive contre le mariage précoce

Le projet, lancé lundi, va procéder à la sensibilisation des filles et des familles contre la pratique du mariage précoce.

Il prévoit également d’apporter aux adolescentes mariées ou menacées de mariage, des soins et des conseils en matière de santé et de reproduction.

Ces filles bénéficieront par ailleurs de formations aux métiers.

Enfin, les jeunes filles à risque, menacées d’abandon scolaire seront encadrées et soutenues financièrement pour leur garantir une scolarité normale.

Une étude menée dans le cadre de ce projet estime que l’âge du mariage dans les sociétés burkinabè s’étend de 10 à 19 ans et que la majorité des adolescentes qui mènent une vie de couple sont entrées en union entre 14 et 19 ans.

Ces mariages précoces sont célébrés dans la tradition et donc à l’abri de la loi qui condamne le mariage forcé et qui fixe l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les filles.

Les chefs coutumiers qui ont encore une forte prégnance sur les populations, sont impliqués dans l’exécution du projet

. «Eliminer le mariage précoce au Burkina » est une initiative du ministère de l’Action sociale et de la solidarité nationale.

Il va concerner 24 sites repartis dans 5 régions du pays (Est, Centre-Est, Sahel, Centre-Nord, Centre-Sud).

Plus de 400 milles personnes sont ciblées par les actions de sensibilisation, estiment les initiateurs du projet.