Et si l’Asecna avait trouvé la méthode pour éviter toute nouvelle paralysie du ciel africain ?
Le 21 juillet, une obligation de continuité de service public a été adoptée par les ministres des Transports des pays membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).
Il y a près d’un an, un mouvement de grève des aiguilleurs du ciel africain, prévu pour le 25 août 2022, avait été suspendu in extremis après une intervention de Macky Sall. Mais, un mois plus tard, ni négociations ni pressions politiques n’ont pu suffire à enrayer la colère des contrôleurs aériens des 17 pays africains membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Ils étaient plus de 700 à débrayer le 23 septembre, pour demander notamment des revalorisations de primes et la résorption du sous-effectif.
Et ce, malgré les décisions de neuf tribunaux déclarant la grève illégale, par exemple en Côte d’Ivoire où le juge a considéré que les administrateurs et dirigeants de l’Usycaa, l’union syndicale qui a appelé à la grève, n’étaient pas des nationaux ivoiriens, leur démarche ne s’inscrivait donc pas dans le code du travail du pays.
Climat social « décrispé »
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