Au Gabon, Ali Bongo favori face à 18 candidats pour la présidentielle

Pour s’imposer dans la course à un troisième mandat à la tête du pays, le chef de l’État devra notamment affronter Alexandre Barro Chambrier et Paulette Missambo.

Ali Bongo Ondimba lors d’un discours au stade Nzang Ayong à Libreville, le 10 juillet 2023. © Steeve JORDAN / AFP.

Publié le 24 juillet 2023 Lecture : 2 minutes.

Sur 27 candidatures enregistrées pour l’élection présidentielle au Gabon, 19 ont été retenues. Le Centre gabonais des élections (CGE) a publié ce 24 juillet une liste de candidats au scrutin qui doit se tenir le 26 août. Le président sortant du Gabon, Ali Bongo Ondimba, fait figure de favori face à une opposition dont n’a pour l’heure émergé aucun leader commun.

Le CGE a validé cinq candidatures de plus qu’en 2016, mais quatre de moins qu’en 2009, dont celles d’importantes figures de l’opposition, notamment Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), et Paulette Missambo, de l’Union nationale (UN). Le frère de Patience Dabany et oncle du président Ali Bongo Ondimba, Jean Boniface Assele, avait annoncé au début de juillet se présenter à l’élection présidentielle. Sa candidature n’a pourtant pas été validée par le Centre gabonais des élections.

la suite après cette publicité

S’il était élu le 26 août pour un troisième mandat, Ali Bongo pourrait atteindre les 19 ans à la tête du pays. Le chef de l’État, 64 ans, a été élu pour la première fois en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui dirigeait le pays depuis plus de 41 ans, puis réélu de justesse en 2016.

Coalition de l’opposition

Si le scrutin présidentiel concentre l’attention, des élections législatives et locales se tiendront simultanément le 26 août. La campagne électorale officielle se déroulera du 11 au 25 août à minuit. Mais la plupart des candidats la mènent depuis un an dans tout le pays, Ali Bongo Ondimba y multipliant ces derniers mois une intense « tournée républicaine ».

En 2016, Bongo avait été réélu avec 5 500 voix d’avance sur Jean Ping, qui avait dénoncé une « élection truquée ». Des violences dans la capitale Libreville, notamment au QG de Ping, avaient fait au moins cinq morts selon le gouvernement, mais une trentaine, tués par balles par les forces de l’ordre, selon l’opposition. Cette dernière avance pour l’heure en ordre dispersé, mais une partie d’entre elle, dont Barro Chambrier et Missambo, participent à une coalition de l’opposition, Alternance 2023, qui espère fédérer une candidature commune.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires