La police judiciaire et le parquet s’accusent sur des dossiers de drogue à Bissau

La police judiciaire et des procureurs de Guinée Bissau sont en froid du fait d’accusations et de contre-accusations sur la lutte contre le trafic de drogue dans un pays qui n’a jamais condamné un suspect pour cette activité criminelle, a appris APA dimanche de sources concordantes.

Publié le 8 février 2009 Lecture : 1 minute.

La police judiciaire déplore, dans un avis, envoyé à l’agence portugaise Lusa, que ses dossiers d’enquêtes relatives à des cas de trafic de drogue ne lui soient jamais retournés par le ministère public bissau-guinéen pour la suite de la procédure. Le magistrat Biai Bacar a répondu aux allégations envoyées à l’agence Lusa, les considérant comme «la voix d’un désespéré » en référence au directeur de la PJ, Lucinda Barbosa. Selon le magistrat, les problèmes évoqués ne sont pas survenus avec l’actuelle direction de la PJ qui est « en parfaite collaboration » a déclaré Bacar Biai, rappelant les responsabilités de la police judiciaire et du parquet telles que définies par la loi. Selon le juge d’instruction, le véritable obstacle à la lutte contre la drogue dans le pays est l’actuel directeur de la PJ. Dans un communiqué de presse de la police judiciaire bissau-guinéenne, les forces de police s’interrogent sur les raisons à l’origine de l’absence de procès pour les personnes arrêtes pour trafic de drogue. Il y a eu deux grandes saisies de drogue dans le pays, environ 600 kg en 2006 et un autre de 500 kgen 2008, dont les suspects n’ont pas encore été jugés, en dépit de l’existence de preuves suffisantes les accablant.

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