Les rebelles ougandais de la LRA éclatés en groupuscules

Malgré la diminution significative de la fréquence des attaques de la LRA depuis la semaine dernière, la menace persiste dans le nord-est de la RDC où les principaux groupes de cette rébellion ougandaise se sont dispersés en plusieurs groupuscules, a indiqué le porte-parole militaire de la MONUC, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, dans un document publié à Kinshasa.

«Six semaines après le lancement de l’opération +Eclairs du tonnerre+ contre la LRA, les informations ne s’accordent pas sur le lieu où se cachent Joseph Kony (le chef de cette rébellion) et ses hauts commandants», indique le document.

Selon M. Dietrich, les positions actuelles des groupes de la LRA étant peu connues, il est difficile d’élaborer des stratégies pour protéger la population civile.

Depuis le 14 décembre dernier, les armées de la RDC, de l’Ouganda et du Sud-Soudan traquent les rebelles de la LRA dans le nord-est de la RDC.

Cette opération conjointe contre la LRA doit durer 21 jours et les armées étrangères qui y participent doivent regagner leurs pays au plus tard fin février, selon le président Joseph Kabila.

Près de 900 civils congolais ont été tués par les rebelles ougandais qui ont aussi pillé et incendié des villages, en réprésailles contre les opérations militaires menées contre eux.

Dans un rapport sur la situation humanitaire dans l’est de la RDC au 4 février, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU a dénombré 130. 000 déplacés dans le Haut Uélé, un district du nord-est de la RDC, et 10. 000 déplacés congolais dans le Sud-Soudan.

Tous ces déplacés ont besoin d’aides humanitaires, a indiqué OCHA.