Après ses forêts, le Gabon monnaie sa biodiversité pour réduire sa dette
Grâce au mécanisme novateur dette-nature, Libreville devrait voir ses créances s’alléger de 450 millions de dollars. En contrepartie, le pays s’engage à protéger une partie de son écosystème marin. Explications.
Préserver l’environnement tout en diminuant les charges financières des pays en développement. C’est, pour résumer, l’objectif que vise l’échange dette-nature. Depuis le 25 juillet, le Gabon est le premier pays d’Afrique continentale à mettre en œuvre ce mécanisme. L’annonce a été officialisée par les autorités sur le site de la London Stock Exchange. Concrètement, cette démarche novatrice vise à alléger la dette extérieure du pays, pour un montant estimé à près de 450 millions de dollars.
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