Le gouvernement camerounais réfute les accusations d’atteinte aux droits de l’homme
APA-Yaoundé (Cameroun) Le vice-Premier ministre camerounais en charge de la Justice, Amadou Ali, a réfuté mercredi les accusations d’atteinte aux droits de l’homme lancées contre son pays par Amnesty International.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Contrairement à ce qu’affirme cette organisation, la lutte contre l’impunité des personnels en charge de l’application de la loi ou de la protection des personnes et des biens «est réelle à travers des procédures qui ont débouché sur sanctions régulièrement rendues publiques par voie de presse», a-t-il déclaré dans un communiqué rendu public mercredi. M. Ali a fait remarquer que «la promotion et la protection des droits de l’homme constituent les axes majeurs de l’action gouvernementale». Le gouvernement procède régulièrement à l’évaluation de la situation en la matière, débouchant souvent sur des rapports annuels auxquels contribuent des représentants de la société civile, le dernier transmis à Amnesty International datant de 2006. Le vice-Premier ministre s’inscrit également en faux quant aux allégations d’Amnesty qui affirme avoir été empêché de venir enquêter sur place, arguant qu’une permission a été délivré à ses représentants en début août 2007 mais n’a pas été utilisée du fait d’un empêchement de l’un de ses membres.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Paul Kagame ou comment rendre un plébiscite crédible
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Au nord du Togo, l’armée subit une nouvelle attaque terroriste
- Disparition de Foniké Menguè et Billo Bah : Doumbouya visé par une plainte à Paris