Le gouvernement camerounais réfute les accusations d’atteinte aux droits de l’homme

APA-Yaoundé (Cameroun) Le vice-Premier ministre camerounais en charge de la Justice, Amadou Ali, a réfuté mercredi les accusations d’atteinte aux droits de l’homme lancées contre son pays par Amnesty International.

Publié le 4 février 2009 Lecture : 1 minute.

Contrairement à ce qu’affirme cette organisation, la lutte contre l’impunité des personnels en charge de l’application de la loi ou de la protection des personnes et des biens «est réelle à travers des procédures qui ont débouché sur sanctions régulièrement rendues publiques par voie de presse», a-t-il déclaré dans un communiqué rendu public mercredi. M. Ali a fait remarquer que «la promotion et la protection des droits de l’homme constituent les axes majeurs de l’action gouvernementale». Le gouvernement procède régulièrement à l’évaluation de la situation en la matière, débouchant souvent sur des rapports annuels auxquels contribuent des représentants de la société civile, le dernier transmis à Amnesty International datant de 2006. Le vice-Premier ministre s’inscrit également en faux quant aux allégations d’Amnesty qui affirme avoir été empêché de venir enquêter sur place, arguant qu’une permission a été délivré à ses représentants en début août 2007 mais n’a pas été utilisée du fait d’un empêchement de l’un de ses membres.

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