Selon KPMG, les grandes entreprises de BTP misent avant tout sur l’Afrique

Selon une étude du cabinet international d’audit KPMG, l’Afrique est la région la plus ciblée par les dirigeants des entreprises du secteur de la construction. Seule exception : les Américains.

Le troisième pont d’Abidjan, construit par Bouygues. © Reuters

Le troisième pont d’Abidjan, construit par Bouygues. © Reuters

Publié le 19 novembre 2013 Lecture : 1 minute.

Près d’une entreprise sur deux originaire de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) réfléchirait à se développer ou s’implanter en Afrique. C’est l’un des principaux enseignements de la dernière étude « Global construction survey 2013 » réalisée par le cabinet d’audit international KPMG (860 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012) auprès de 165 dirigeants d’entreprises de construction et d’ingénierie réalisant un chiffre d’affaires de plus de 250 millions de dollars (185 millions d’euros).

Opportunités

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Pour autant, note l’étude, « la prudence demeure dans un environnement économique encore jugé instable ». Ainsi, 78 % des entreprises interrogées choisissent en priorité de faire croître leur activité en se concentrant sur les métiers qu’elles connaissent et sur des zones géographiques où elles sont déjà implantées. Les entreprises du secteur, analysent toutefois les opportunités qui leur sont offertes, et près d’une entreprise sur deux (47 %) réfléchit à se positionner sur une nouvelle zone géographique, en restant sur son cœur de métier.

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L’Afrique est donc la plus citée : 44 % des entreprises basées en zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) ciblent cette région, 40 % des entreprises d’Asie Pacifique, mais seulement 7 % des entreprises américaines.

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Diversification

Parallèlement à leur réflexion sur la géographie de leurs développements futurs, 44 % des acteurs sont prêts à diversifier leur activité. Parmi eux, 57 % ciblent le secteur de l’énergie et de l’électricité.

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« Cette tendance s’explique par l’exploitation de ressources non conventionnelles (gaz de schiste, pétroles bitumineux…), le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse…) et les avancées technologiques (offshore profond, fracturation hydraulique,…) qui permettent aux entreprises du secteur d’anticiper de nouveaux besoins (transformation, stockage et transport du GNL, production d’électricité…) générateurs de business à moyen terme « , indique Xavier Fournet, Associé KPMG. Des secteurs où là encore, l’Afrique pourrait présenter de belles opportunités de croissance.

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