Seule la moitié des enfants atteints de cancer sont pris en charge

Seule la moitié des enfants atteints de cancer sont pris en charge au Sénégal, a appris APA auprès des autorités sanitaires du Sénégal.

Publié le 4 février 2009 Lecture : 2 minutes.

« Chaque année il est attendu au moins 700 nouveaux cas de cancer chez les enfants au Sénégal. En 2008 seuls 135 d’entre eux (19,3% des cas) ont atteint notre service et ont pu être pris en charge », a déclaré le Pr. Claude Moreira, Responsable de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.

Entre 2001 et 2008, plus de 500 enfants atteints d’un cancer ont été pris en charge dans l’unité de Dakar avec un taux de guérison d’environ 50 %.

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Le cancérologue s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec la presse, en prélude à la célébration de la journée mondiale du cancer placée cette année sous le thème : ’’Moi j’aime bouger et manger équilibré’’.

Le service de pédiatrie du CHU de Dakar a créé en octobre 2000.

C’est la première unité d’oncologie pédiatrique du Sénégal.

Les enfants dont les causes du cancer « ne sont pas encore déterminés avec exactitude à ce jour », sont souvent atteints de lymphome de Burkitt (cancer des ganglions), néphroblastomes (cancer du rein), leucémie (cancer du sang) et de la maladie de Hodgkin (autre variété de cancer des ganglions).

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« L’analyse de nos échecs a montré la nécessité d’accentuer nos efforts dans un certain nombre de domaines à savoir la rapidité et l’amélioration de la précision du diagnostic, la qualité des soins infirmiers, la formation du personnel » entre autres, a confié le Pr. Moreira.

« Le cancer de l’enfant est curable (75% de taux de guérison dans les pays développés). Hélas, dans de nombreux pays d’Afrique, cancer veut encore dire souffrances, désespoir et mort », s’est-il encore plaint, déplorant le fait qu’une bonne partie des enfants atteints de cancer leur arrivent souvent lorsque la maladie est arrivée à une phase pratiquement terminale.

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« Nous n’avons pas toujours les moyens de pendre en charge correctement les cancers en général et chez l’enfant en particulier », a soutenu le Pr. Mamadou Diop, directeur de l’Institut du Cancer de l’Hôpital Aristide Le Dantec.

Les stratégies de lutte contre le cancer passent par l’éducation, la prévention primaire, la détection précoce, les traitements et les soins palliatifs dans un contexte « de renforcement de la volonté politique et de la collaboration internationale sont maintenant nécessaires à une lutte efficace contre le cancer », a-t-il poursuivi.

L’Union Internationale de lutte Contre le Cancer (UICC) a lancé en partenariat avec les laboratoires Sanofi-Aventis, un programme de soutien à la prise en charge des cancers des enfants dans les pays en développement, à travers un appel à projets international, indique-t-on.

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