Pour l’agriculture congolaise, bientôt une moisson de bons résultats ?

Le Congo a beau disposer de 10 millions d’hectares de terres arables, il importe 80% de ses besoins alimentaires. L’exécutif s’attèle donc à développer l’agriculture et à susciter des vocations.

Champ de manioc dans le Pool, près de Brazzaville, en juin 2023, dans une zone développée par le ministère congolais de l’Agriculture. © Arsène Mpiana pour JA

OLIVIER-CASLIN_2024

Publié le 15 septembre 2023 Lecture : 4 minutes.

Au Congo. © Antonin Borgeaud.
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Congo : la carte verte

À l’approche de la tenue à Brazzaville du Sommet des trois bassins tropicaux de la planète, du 26 au 28 octobre, Denis Sassou Nguesso a fait de la préservation de celui du Congo l’argument central de son soft power diplomatique.

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« C’est très certainement le dossier le plus important de ma primature. Celui sur lequel je serai jugé par le président, qui est lui-même très investi sur le sujet », soulignait Anatole Collinet Makosso, le Premier ministre congolais, dans une interview accordée à Jeune Afrique, en juin. En effet, comme l’a plusieurs fois rappelé Denis Sassou Nguesso (DSN) ces derniers mois, « le secteur agricole au sens large » figure en bonne place parmi les six piliers du Plan national de développement (PND 2022-2026), qui a servi de programme de campagne au chef de l’État sortant, lors de la présidentielle de 2021.

Volailles d’Europe, bœuf du Tchad…

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