Zuma appelle à une tolérance politique en Afrique du Sud

Le Président du Congrès National Africain (ANC, au pouvoir), Jacob Zuma, a appelé à une tolérance politique dans la province du Kwazulu natal, suite aux graves tensions survenues le week-end dernier entre les membres de son parti et ceux du Inkatha Freedom Party (IFP, opposition).

Publié le 2 février 2009 Lecture : 1 minute.

S’adressant dimanche aux militants de l’ANC à Nongoma (nord du Kwazalu natal), Zuma s’est dit préoccupé par les « attaques continues » contre les membres de l’ANC qui ont coûté la vie à deux grandes personnalités au cours de ces deux derniers mois.

En outre, quatre des militants de l’ANC auraient été « sévèrement persécutés » par des partisans de l’IFP qui leur avaient barré la route menant à Nongoma, à l’occasion du rassemblement de l’ANC de dimanche.

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La situation était restée si tendue à Nongoma que l’armée était appelée en renfort, aux côtés des centaines de policiers déjà déployés dans la zone pour maintenir l’ordre. Deux hélicoptères et quatre véhicules de l’armée étaient stationnés sur le lieu de rassemblement des militants de l’ANC à Nongoma.

Zuma a indiqué que le président provincial de l’ANC, Dr. Zweli Mkhize, devrait soumettre un rapport sur les échauffourées de dimanche à la Commission électorale indépendante (IEC), soulignant qu’aucune intolérance politique ne serait permise.

« Je suis très inquiet des attaques. L’affaire sera soumise à la commission indépendante qi prendra les mesures nécessaires.

Nous voulons nous assurer si tout le monde est libre de faire ce qu’elle veut, parce que ceci est contraire à la Constitution », a souligné Zuma, espérant que les parties politiques aborderaient la question de l’intolérance politique dans la province.

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