Coup d’État au Niger : de « on va tenir » à « ça semble plié », comment tout a basculé pour Mohamed Bazoum

Retenu par les mutins dans la résidence présidentielle, le chef de l’État nigérien est en contact permanent avec ses proches et ses soutiens. Mais s’il se dit résolu à tenir coûte que coûte, sa chute semble désormais inéluctable.

Cible d’une tentative de coup d’État, Mohamed Bazoum, ici en 2021 à Niamey, est retenu par des militaires de la garde présidentielle dans sa résidence. © Vincent Fournier pour JA

MANON-LAPLACE_2024

Publié le 27 juillet 2023 Lecture : 4 minutes.

Avait-il pressenti, à l’aube de ce 26 juillet, que cette journée marquerait sa chute ? Que des militaires fourbissaient leurs armes pour faire basculer le dernier pays du Sahel encore gouverné par un civil ? Il est à peine 5 heures, ce mercredi, lorsque des éléments de la garde présidentielle se mettent en branle. Mohamed Bazoum, lui, commence sa journée dans la résidence présidentielle, au sein d’un camp militaire voisin du palais. C’est ici que le chef de l’État réside avec sa famille depuis son arrivée au pouvoir, en 2021. C’est aussi ici qu’est installée la garde présidentielle censée assurer sa protection.

Or ce sont des éléments de cette unité – laquelle compterait environ 700 hommes – qui, en cette matinée de juillet, ont décidé de renverser le président. Une partie d’entre eux du moins, le nombre de mutins n’étant pour l’heure pas connu.

«  Ça semble plié »

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

L’armée nigérienne peut-elle faire face à la Cedeao ?

Azali Assoumani, persona non grata chez Goïta et Traoré

Le coup d’État au Niger, ultime test pour la Cedeao

Contenus partenaires