Un ancien candidat à la présidentielle prône une solution interne
Le président de l’Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la rénovation (AJD/MR), Ibrahima Moctar Sarr, considère que la solution de la situation de crise née du putsch du 6 août « ne peut pas venir de la communauté internationale mais des Mauritaniens d’eux-mêmes ».
Publié le 1 février 2009 Lecture : 1 minute.
M. Sarr, qui avait obtenu (8%) des suffrages lors de l’élection présidentielle de mars 2007, a exprimé cette position lors d’un meeting dans un quartier populaire de Nouakchott, la capitale.
Cette prise de position intervient au moment où le cas mauritanien est examiné par le sommet de l’Union africaine qui s’ouvre dimanche à Addis Abeba.
Le chef de l’AJD/MR a également exhorté les militaires au pouvoir à Nouakchott à garantir la « transparence et surtout à respecter la volonté populaire » à l’issue de la prochaine élection présidentielle fixée au 6 juin 2009.
« Au niveau de l’AJD/MR, nous n’avons pas peur d’aller aux élections et si Mohamed Ould Abdel Aziz (président du Haut conseil d’Etat au pouvoir) et son équipe veulent organiser des élections transparentes, nous sommes convaincus que nous pouvons les battre », a-t-il déclaré.
M. Sarr, journaliste de formation, n’a pas encore annoncé sa position quant à son éventuelle candidature à cette élection.
Il a appelé « les acteurs politiques (sans exception) à dépasser leurs contradictions et savoir que si la Mauritanie entre dans une situation de crise interminable, c’est le peuple qui va en souffrir ».
La prochaine élection présidentielle est boycottée par le Front national de défense de la démocratie (FNDD), fidèle au président déchu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, qui conteste sa légitimité.
