Le nouveau gouvernement est une nouvelle chance pour le pays
La constitution d’un nouveau gouvernement constitue pour la Guinée Bissau une « nouvelle chance » pour répondre aux « attentes de la communauté internationale et de son peuple », a déclaré à Bissau, le ministre portugais des Affaires étrangères, Luis Amado.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Arrivé à Bissau pour une visite de deux jours, M. Amado a fait remarquer que « la Guinée Bissau, qui se trouve dans une phase difficile depuis maintenant plusieurs années, dispose d’une nouvelle chance avec le nouveau processus démocratique enclenché à la faveur des élections législatives du 16 novembre dernier.
Selon le chef de la diplomatie portugaise, les «proches» de la Guinée Bissau, qui sont les pays de la région et de la Communauté de langue portugaise (CPLP), "ont suivi avec une grande inquiétude ce qui se passait dans le pays et veulent maintenant l’aider à trouver le bon sens de la marche ».
« La rencontre de la CPLP, qui se tiendra en juillet au Cap-Vert, présentera un programme de soutien à certains secteurs en Guinée Bissau, a dit M. Amado, ajoutant que les donateurs de Bissau devaient saisir cette occasion pour amorcer la route de la prospérité et de la croissance économique.
Au cours de sa visite, Luis Amado aura des entretiens avec le président Joao Bernardo Vieira, le Premier ministre Carlos Gomes Junior et le chef d’état-major des forces armées, Tagme Na Way.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré