Au Niger, des commerces à l’uranium, malgré le coup d’État, c’est « business as usual » 

Au lendemain du coup de force militaire, de l’annonce de la destitution de Mohamed Bazoum, et de la fermeture des frontières, le monde économique nigérien est dans l’expectative.  

Des manifestants se rassemblent à Niamey, le 26 juillet 2023, en soutien au président nigérien, Mohamed Bazoum, victime d’une tentative de coup d’État militaire. © Photo by AFP

THAIS-BROUCK_2024 NELLY-FUALDES_2024 LOUISE-MARGOLIN_2024

Publié le 27 juillet 2023 Lecture : 3 minutes.

À Niamey, ce matin du 27 juillet, les boutiquiers ont levé le rideau plus tard qu’à leur habitude. La veille, vers 23h30, l’armée a annoncé la création d’un Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), la destitution de Mohammed Bazoum – que ce dernier n’avait, jeudi soir, pas officiellement accepté – , la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières.

Pourtant, ce n’est pas le coup de force qui a perturbé l’activité des commerçants mais les torrents d’eau qui se sont abattus sur la ville. Car, dès la première éclaircie, la vie semblait reprendre son cours normal dans la capitale nigérienne.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Putsch au Niger : tous coupables !

Contenus partenaires