Journée ville morte à Antananarivo, près de 70 morts depuis le début des manifestations

Les grands commerces et des écoles d’Antananarivo étaient quasiment désertés après l’appel à une journée ville morte lancée par le maire de la capitale malgache, Andry Rajoelina, pour notamment exiger la justice dans l’affaire du meurtre d’un manifestant de son camp.

Publié le 29 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Beaucoup de grands commerces et des écoles ont fermé leurs portes, tandis qu’un bilan provisoire fait état de près de 70 morts au cours des émeutes et pillages qui ont secoué le centre ville d’Antananarivo.

Les tensions se sont exacerbées dans la Grande île depuis la décision des autorités de fermer la télévision ‘’Viva’’, appartenant au maire de la capitale suite à la diffusion d’une interview avec l’ancien président aujourd’hui exilé à Paris, Didier Ratsiraka.

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Les deux hommes semblaient être prêts au dialogue après les appels au calme qu’ils ont lancés à leurs partisans.

Le chef de l’Etat malgache a dû regagner son pays précipitamment, dimanche dernier, pour faire face à la situation qui avait dégénéré avec les manifestations.

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