Les ambitions de la CAT pour le tennis africain
APA – Dakar (Sénégal) – La Confédération africaine de tennis (CAT) nourrit l’ambition de d’implanter plusieurs centres d’entraînement de haut niveau sur le continent afin de le doter, dans quelques années, d’une élite capable de donner satisfactions sur la scène mondiale, a annoncé, lundi à Dakar, le président de l’instance continentale, M. Tarak Chérif, lors de l’inauguration officielle du Centre international de tennis de Dakar.
Publié le 28 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.
L’inauguration du Centre international de tennis de Dakar traduit la poursuite d’un programme d’implantations d’infrastructures de qualité destinées à améliorer le niveau des jeunes selon M. Tarak Chérif « Avec cette structure, nous sommes en train d’exécuter un programme de mise en place de centres d’entraînement de haut niveau destinés à former les jeunes pour en faire de grands sportifs et leur garantir un encadrement qualitatif dans les études », explique-t-il. « Notre volonté est de faire en sorte que la dizaine de jeunes d’aujourd’hui et la vingtaine à l’avenir aient les meilleurs conditions d’entraînement, de participation aux tournois et aux circuits en Afrique et dans le monde, et de faire en sorte que cette élite puisse jouer les premiers rôles au niveau du tennis mondial », poursuit le patron du tennis africain. Selon le président de la CAT, l’objectif est de faire en sorte que le tennis suive la même trajectoire que le football, en produisant, à l’avenir, les meilleurs joueurs au plan mondial. « Il y a 25 ans, personne ne croyait à ceux qui disaient que l’Afrique a des potentialités en football. La preuve est donnée aujourd’hui, et les Africains ont compris, qu’avec le travail, ils peuvent produire des sportifs capables de rivaliser avec les meilleurs, sinon avoir les meilleurs. Aujourd’hui, les meilleurs footballeurs du monde sont africains et nous ambitionnons d’en faire autant avec le tennis », souligne M. Tarak Chérif Indiquant que rien n’empêche le tennis continental de connaître le même cheminement, le président de la CAT s’engage, en relation avec la Fédération internationale de tennis, à mettre les moyens en mettant l’accent sur la formation des cadres et du volume des entraînements pour l’accroissement des effectifs. La détection, la formation à la base et la mise en place d’infrastructures sont également encouragées par la CAT. Transféré d’Abidjan à Dakar, en novembre 2007, le Centre international de tennis accueille actuellement huit jeunes venus du Sénégal, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’ivoire et du Togo. Il a pour vocation de donner aux jeunes sélectionnés à l’issue des circuits annuels de jeunes la chance de bénéficier d’un encadrement de qualité pour mieux exprimer leurs talents au niveau scolaire.
