Guillaume Soro déterminé à faire de l’unicité des caisses de l’Etat une réalité

APA-Bouaké (Côte d’Ivoire) Le chef du gouvernement ivoirien, Guillaume Soro, par ailleurs secrétaire général des Forces Nouvelles, s’est encore dit mardi «déterminé» à faire de l’unicité des caisses de l’Etat «une réalité » dans le cadre de l’application de « Ouaga IV » signé fin 2008, en dépit de quelques contingences auxquelles il doit faire face.

Publié le 28 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.

« Ma présence ici témoigne de la sincérité des Forces nouvelles à appliquer l’accord de paix complémentaire que nous avons signé en complément à l’accord de Ouagadougou », a déclaré M. Soro qui s’exprimait à la fin des travaux d’un séminaire organisé par ses hommes et portant sur l’application de l’accord complémentaire de Ouagadougou. « Les com-zones et les agents chargés de prélever les taxes en zone nord, sont là aujourd’hui pour que nous prenions la décision et l’engagement que l’unicité des caisses soit une réalité », a-t-il ajouté en rassurant que les Forces Nouvelles «n’ont pas peur de la dissolution de la centrale ». Prévu pour le 2 février prochain après l’échec de l’échéance du 15 janvier dernier selon les termes de l’accord de « Ouaga IV », le redéploiement effectif de la douane et des autres régies financières dans les zones centre, nord et ouest semble être encore compromis. En réalité, le séminaire des Forces nouvelles a recommandé qu’une sensibilisation de deux semaines vis-à-vis de la population soit menée à compter du mardi, avant le démarrage effectif de la réunification financière. Au lendemain de la crise du 19 septembre 2002, les ex-rebelles ivoiriens qui occupent depuis lors, la moitié nord du pays ont mis en place une régie financière dénommée la « Centrale » chargée de collecter les taxes dans ces zones en vue du financement de leurs activités. Les populations de cette partie du pays ont également perdu l’habitude de payer les taxes, les impôts et les factures d’eau et d’électricité. « Il faut que les structures de l’Etat reprennent leurs droits sur l’ensemble du territoire national », a conclu Guillaume Soro qui est arrivé dimanche à Bouaké pour une dizaine de jours, afin de donner un « coup d’accélérateur » à la mise en oeuvre de l’accord, grâce à une série de rencontres avec les différents acteurs. Outre l’élection présidentielle dont la date reste encore à déterminer, le démantèlement des milices, le désarmement des ex-combattants, la restauration de l’autorité de l’Etat et l’identification des populations sont les programmes édictés par l’accord de Ouagadougou signé le 4 mars 2007.

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