Macky Sall convoqué à la police sur l’affaire de blanchiment d’argent
APA-Dakar (Sénégal) L’ancien président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Macky Sall, cité dans une affaire de blanchiment d’argent présumée, doit être entendu mardi à partir de 16h par la police, a appris APA auprès de son entourage.
La presse sénégalaise évoque abondamment, mardi, les menaces qui pèseraient sur l’ancien président de l’Assemblée nationale Macky Sall qui risquerait la prison pour son implication présumée dans une affaire de blanchiment d’argent, en rapport avec un Sénégalais résidant au Gabon Le ministère de l’Intérieur affirme avoir »recueilli des informations faisant état de l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent sale impliquant Macky Sall et Abdoulaye Sall, Sénégalais résidant au Gabon ». »Dans le cadre d’une enquête ouverte, les services compétents ont intercepté des correspondances avec un chef d’Etat africain tendant à avaliser l’idée que les fons incriminés proviendraient de ce dernier », a-t-on indiqué de même source. Les avocats de l’ancien président de l’Assemblée nationale, également ancien Premier ministre, ont démenti ces accusations qu’ils assimilent à une »campagne de calomnie » menée cotre lui. L’avocat Me Moustapha Diop, qui coordonne le pool d’avocats commis par l’ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) a rejeté ces »accusations graves » portées contre M. Sall, et »qui ne sont qu’un jalon de plus dans la campagne de calomnie dont le but ultime est l’arrestation programmée de l’ancien Premier ministre ». Les avocats de M. Sall ont par la même occasion dénoncé deux »maladresses » de l’accusation, dont »la première réside dans le fait que le ministre de l’Intérieur ait cru devoir communiquer à la place du ministre de la Justice ». La seconde »maladresse », selon Me Diop, »réside dans le fait que rien dans le dossier ouvert contre Abdoulaye Sall, et par ricochet contre Macky Sall, n’établit l’existence de fonds, encore moins de fonds à blanchir ». Macky Sall, qui a été longtemps Premier ministre avant d’être porté à la tête de l’Assemblée nationale, a été débarqué du perchoir il y a quelques mois par la majorité à laquelle il appartenait. Il a démissionné dans la foulée de tous ses mandats électifs et a mis sur pied sa propre formation politique, l’APR-Yaakar. Il a fait part de sa volonté de participer aux prochaines élections locales du 22 mars prochain, sous la bannière de l’opposition.
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