Accord entre Mugabe et Tsvangirai pour un gouvernement d’union avant le 13 février

APA-Harare (Zimbabwe) Le sommet régional sur la crise politique au Zimbabwe a recommandé à Robert Mugabe de former un gouvernement d’union avant le 13 février prochain, a appris APA à Harare.

Publié le 27 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Cette injonction de intervient malgré l’échec des responsables de la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC) de régler l’épineuse question sur la répartition des ministères clef entre les principaux protagonistes. Selon un communiqué rendu public à l’issue du sommet d’urgence de la SADC tenu à Pretoria en Afrique du Sud, les responsables de l’organisation sous-régionale ont ordonné que le chef du Mouvement pour le Changement Démocratique (MDC, opposition), Morgan Tsvangirai sera investi Premier ministre avant le 11 février, soit deux jours avant la formation d’un nouveau gouvernement. Les ministres et vice-ministres, poursuit le communiqué, devraient être investis le 13 février 2009; ce qui va clore le dossier sur la formation d’un gouvernement d’union, a souligné le document. Le MDC a cependant critiqué les conclusions du sommet de la SADC qui, selon le parti de l’opposition, sont très différentes de ce qu’il espérait. « Il est bien évident que les conclusions portées dans le communiqué sont très loin de nos attentes », a indiqué le MDC, ajoutant que son conseil national va se réunir cette semaine pour définir la position du parti. Auparavant, une délégation de la SADC conduite par le Président Mothlante, en présence de son homologue mozambicain et du médiateur régional, Thabo Mbeki, s’était réunie à Harare pour rencontrer les principaux protagonistes de la crise politique et ainsi relancer l’accord du partage au Zimbabwe. Suite à l’échec de ces pourparlers, la SADC avait convoqué un sommet extraordinaire à Pretoria pour donner une autre chance aux négociations entre le président zimbabwéen Mugabe et Tsvangirai. Après la signature le 15 septembre dernier d’un accord de partage de pouvoir, les principaux protagonistes de la crise zimbabwéenne ne parvenaient toujours pas à trouver un compromis sur la répartition des portefeuilles ministériels et de la nomination des hauts fonctionnaires de l’état. La SADC a décidé de confier aux deux parties la gestion du controversé ministère de l’Intérieur dont dépend la police, en attendant de trouver un arrangement dans six mois.

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