Blatter invite à « faire confiance aux Africains » pour l’organisation du Mondial 2010

« Oui, il faut faire confiance aux Africains pour l’organisation de cette compétition. Si nous sommes confiants, ils croiront en eux. S’ils croient en eux, ils seront encore meilleurs à l’avenir, non seulement en tant que footballeurs, mais aussi en tant qu’organisateurs. C’est ce que je leur souhaite en tant que président de la FIFA », a déclaré Blatter dans un entretien accordé au site officiel de l’instance mondiale.

Il a salué, au passage, le travail accompli par « une république encore jeune, mais déjà très organisée ».

Pour le premier responsable de la FIFA, l’organisation de la Coupe du monde pour la première fois en terres africaines est une juste récompense.

« Le football africain a offert au monde tant de joueurs de grand talent. Il nous a donné des entraîneurs, des clubs et des équipes nationales inoubliables. Il n’était donc que justice qu’un jour, l’Afrique puisse enfin accueillir la Coupe du monde. L’heure de l’Afrique est venue », a-t-il souligné, se disant « très heureux à l’idée que la Coupe du monde débute dans 500 jours en Afrique du Sud ».

La première Coupe du monde en terres africaines se disputera en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet 2010, avec trente-deux équipes sur la ligne de départ. Dont six représentants de l’Afrique. « Nous allons assister à un moment historique. A titre personnel, je vais avoir la chance de voir mon rêve se réaliser », insiste le patron du football mondial.

« C’est un projet auquel je pense depuis 1976, lorsque j’ai commencé ma carrière à la FIFA en tant que responsable du développement. A l’époque, je me suis rendu à Addis-Abeba (Ethiopie) et j’ai alors compris ce que le football représentait pour l’Afrique », a-t-il poursuivi.

Sur le plan purement sportif, le président de la FIFA souhaite voir une équipe africaine atteindre les demi-finales.

« J’espère sincèrement qu’une équipe africaine atteindra les demi-finales de la Coupe du monde 2010, mais cela ne sera pas chose facile », reconnaît-il, indiquant que « la concurrence des équipes européennes, sud-américaines et asiatiques est plus forte que jamais. A elles deux, l’Europe et l’Amérique du Sud représentent la moitié des participants ».

« Mathématiquement, ces deux confédérations ont donc plus de chances d’être représentées en demi-finales », conclut Blatter.