Un nouveau ministre suspendu par son parti politique

Le nouveau ministre centrafricain de la santé publique et de la lutte contre le VIH/SIDA, M. André Nalké Dorogo, a été suspendu par son parti du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), a appris APA.

Publié le 26 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Le MLPC reproche à M. Nalké Dorogo son entrée dans le nouveau gouvernement formé lundi 19 janvier par le président François Bozizé qui a renouvelé sa confiance au Pr. Faustin Archange Touadéra, en le reconduisant dans ses fonctions de Premier ministre. «L’entrée du camarade André Nalké Dorogo au gouvernement Touadéra II, est une initiative personnelle qui n’engage que l’intéressé», a déclaré le président du bureau politique du MLPC, Martin Ziguélé.

M. Ziguélé a expliqué qu’au sortir du dialogue politique inclusif (DPI), le MLPC, qui est membre de l’Union des forces vives de la Nation (UFVN) pour le renouveau démocratique, a clairement exprimé sa position, au cours des différentes rencontres convoquées par le président de la République sur la formation du gouvernement.

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Selon M. Ziguélé, le MLPC est pour la formation d’un gouvernement de consensus conformément à l’esprit et à la lettre du DPI. «Comme chacun le sait désormais, le président de la République a décidé de former unilatéralement son gouvernement», a-t-il ajouté.

Dans une interview accordée à APA jeudi dernier, le président du MLPC a également dénoncé le nouveau gouvernement et fait savoir qu’il n’en attendait rien de bon, car entièrement acquis à la cause du président de la République.

André Nalké Dorogo a représenté l’UFVN dans le comité d’organisation du DPI au sein duquel il était le coordonnateur adjoint.

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