Lafarge ouvre un pôle de recherche en construction en Algérie
Le groupe français de cimenterie a inauguré lundi 18 novembre près d’Alger le laboratoire de développement de la construction, premier du genre sur le continent africain et quatrième laboratoire Lafarge au niveau mondial.
Un an après la pose de la première pierre, le laboratoire algérien de développement de la construction dédié à l’élaboration de produits, systèmes et solutions adaptés au contexte local, à l’innovation et à la formation, a été officiellement inauguré, lundi 18 novembre. La cérémonie s’est déroulée en présence du PDG de Lafarge, Bruno Lafont, du directeur-général du groupe en Algérie, Luc Callebat et des secrétaires généraux algériens de l’Habitat et de l’Industrie. « J’ai voulu que ce centre de développement soit construit rapidement », a déclaré Bruno Lafont lors de la cérémonie d’ouverture. « L’idée a été lancée il y a deux ans suite à la décision prise il y a cinq ans par Lafarge d’en inaugurer une quinzaine dans le monde. »
Equipe pluridisciplinaire
Quatrième du genre après ceux ouverts en France, en Chine et en Inde, le laboratoire algérien permettra notamment de développer des solutions adaptées aux problématiques locales de construction et de logement, pour permettre à la fois de diminuer le coût de la construction mais aussi d’accélérer des délais. Il est situé dans la zone industrielle de Rouiba, à 22 km à l’est d’Alger. Sa construction a coûté près 1,6 millions d’euros (180 millions de dinars) et 323 000 euros (35 millions de dinars) pour les équipements. Le bâtiment d’une superficie de 2 300 m2 se divise en quatre pôles de recherche : le laboratoire matériaux ciments et béton granulats, le laboratoire systèmes constructifs, le pôle scientifique et académique et le pôle de prescription. Le site comprend aussi une plateforme de 1 000 m2 et 4 600 m2 de terrain extérieur. Le tout nouveau laboratoire emploie, dans un premier temps, une équipe pluridisciplinaire de huit personnes (ingénieurs, architectes, techniciens, etc.) et une trentaine de collaborateurs pour un budget de fonctionnement de 923 000 euros (100 millions de dinars) prévu pour l’année prochaine.
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