Bissau célèbre en fanfare l’investiture de Obama

APA-Bissau (Guinée Bissau) Les Bissauguinéens ont improvisé mardi après-midi une procession de voitures dans toute la ville de Bissau pour célébrer l’investiture de Barack Obama, premier Africain-Américain devenu le 44ème président des Etats-Unis, a constaté APA.

Publié le 20 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.

Beaucoup d’entre eux ont déserté leur lieu de travail pour aller suivre l’investiture de Obama retransmise par les chaînes de radios et de télévision locales. D’autres ont, abandonné les affaires et même les bureaux pour se rendre à la maison afin de suivre la cérémonie. Au grand marché de Badaim, peut sont rester sur le marché, a constaté APA à Bissau la capital. « Je ferme parce que je dois aller à la maison regarder l’investiture de Obama, mon président. Même si je perdais beaucoup d’argent aujourd’hui, cela vaut le coût, car personne ne pensait qu’un jour l’Amérique serait dirigée par un Africain-Américain. Peu après la cérémonie télévisée en direct, Les Bissau guinéen manifestaient joyeusement l’investiture d’Obama, surprenant les automobilistes coincés dans la circulation. Un grand poster d’Obama posé sur des baffles géants, musique assourdissantes en l’air, une camionnette était en tête de la procession qui a emprunté l’avenu Amicar Cabral, suivie d’une dizaine de taxis bleu blanc couvert de drapeau US. Les manifestants défilaient tantôt avec des drapeaux américains tantôt avec celui de la Guinée Bissau. L’événement qui a commencé à 15 heures, GMT, a été suivi par tout le monde, chauffeurs de taxi, les commerçants, les journalistes, les ministres et homme politique, ainsi que les enseignant de l’université Amicar Cabral. Devant les téléviseurs des maisons, l’émotion était sur les visages de tout le monde, des cadres aux chauffeurs qui piaffaient d’impatience pour vivre ce moment historique. Le plaisir de voir un  »Africain de souche », de père Kenyan, devoir à présider, pour un mandat de quatre ans, aux destinées de la première puissance du monde était égal à l’aversion que nombre de Bissau Guinéens nourrisaient à l’égard du président sortant, George W. Bush. Le bout de phrase du nouveau président « des grandes capitales au plus petit village. . . de mon père » et le rappel de la ségrégation raciale, dans les restaurants, dont son père et les Noirs américains de l’époque étaient les victimes avaient suscité une vive émotion intensément vécues par les nombreux habitants de la capitale bissau guinéenne.

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