Les forces de l’ordre mettent fin à une mutinerie des prisonniers à Libreville

APA Libreville (Gabon) Les forces de l’ordre (gendarmerie et armée) ont un mis un terme à la mutinerie déclenchée lundi matin par les détenus à la prison centrale de Libreville, a constaté APA sur place.

Publié le 19 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Le corps d’élite de l’armée gabonaise (le régiment des parachutistes) et l’unité spéciale de la gendarmerie nationale ont donné l’assaut et libéré les otages détenus par les mutins, trois gardiens de prison, dont une femme qui aurait été violée. Lors de l’opération, les militaires ont tiré des coups de feu en l’air pour repousser les prisonniers qui tentaient de défoncer le portail de la prison, ont expliqué des gendarmes sans toutefois indiquer le bilan de l’offensive. Alors qu’il était roué de coups par les agents de la sécurité pénitentiaire, le cerveau de la mutinerie, l’ex gouverneur Mamadou Tsoumou, détenu depuis 9 mois pour trafic d’armes, vol à main armée et association des malfaiteurs, a été exfiltré par des éléments de la gendarmerie. Les ministres de l’Intérieur et de la Justice se sont rendus sur les lieux pour tenter en vain de convaincre les prisonniers de relâcher les otages. Selon un bilan encore provisoire, la mutinerie déclenchée aux premières heures de la matinée s’est soldée par la mort de trois détenus. Sept autres ont été blessés, indique-t-on. Située en face du camp de gendarmerie de Gros Bouquet, le plus important du pays, la prison centrale de Libreville a été construite en 1956. Dotée d’une capacité initiale de 300 places, cette prison accueille actuellement une population carcérale de près de 1500 détenus.

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