Trois morts dans une mutinerie à la maison d’arrêt de Libreville
Une mutinerie des prisonniers a éclaté à «Sans famille», la maison d’arrêt de Libreville, faisant trois morts et sept blessés côté mutins, ont indiqué à APA des gendarmes en faction à l’entrée de la prison.
Des coups de feux étaient perceptibles au sein de la prison, investis par des unités d’intervention de la gendarmerie nationale qui empêchaient la circulation des véhicules et des piétons sur l’avenue qui passe devant la prison.
Selon des témoins, des affrontements opposeraient dans l’enceinte de la prison des prisonniers munis d’armes automatiques et des gendarmes épaulés par des paracommandos et un bataillon des sapeurs pompiers dépêchés sur les lieux pour maîtriser un incendie à l’intérieur de la prison.
Selon les mêmes témoins, quatre gardiens de prison, dont deux femmes, auraient été pris en otage par les mutins.
Un ancien gouverneur, arrêté pour trafic d’armes, vols à mains armés et association de malfaiteurs serait l’instigateur de la mutinerie.
Le ministre de l’Intérieur, André Mba Obame, a confirmé que les mutins ont pris des otages et demandent des négociations avec les autorités.
Aucune explication n’a été donnée pour justifier le soulèvement.
La capacité d’accueil de la prison centrale de Libreville, construite en 1956, est de 300 personnes.
La population carcérale actuelle est évaluée à 1500 prisonniers.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique, dans le viseur des États...
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...
- Derrière les franchises KFC, Papa John’s ou Century 21 à Tunis, le visage de Rym B...