Trois morts dans une mutinerie à la maison d’arrêt de Libreville

Une mutinerie des prisonniers a éclaté à «Sans famille», la maison d’arrêt de Libreville, faisant trois morts et sept blessés côté mutins, ont indiqué à APA des gendarmes en faction à l’entrée de la prison.

Publié le 19 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Des coups de feux étaient perceptibles au sein de la prison, investis par des unités d’intervention de la gendarmerie nationale qui empêchaient la circulation des véhicules et des piétons sur l’avenue qui passe devant la prison.

Selon des témoins, des affrontements opposeraient dans l’enceinte de la prison des prisonniers munis d’armes automatiques et des gendarmes épaulés par des paracommandos et un bataillon des sapeurs pompiers dépêchés sur les lieux pour maîtriser un incendie à l’intérieur de la prison.

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Selon les mêmes témoins, quatre gardiens de prison, dont deux femmes, auraient été pris en otage par les mutins.

Un ancien gouverneur, arrêté pour trafic d’armes, vols à mains armés et association de malfaiteurs serait l’instigateur de la mutinerie.

Le ministre de l’Intérieur, André Mba Obame, a confirmé que les mutins ont pris des otages et demandent des négociations avec les autorités.

Aucune explication n’a été donnée pour justifier le soulèvement.

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La capacité d’accueil de la prison centrale de Libreville, construite en 1956, est de 300 personnes.

La population carcérale actuelle est évaluée à 1500 prisonniers.

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