Coup d’État au Niger : la Cedeao peut-elle (vraiment) intervenir militairement ?
L’organisation présidée par Bola Tinubu a fixé un ultimatum au général Tiani, qui a mené le coup d’État contre Mohamed Bazoum : soit l’ordre constitutionnel est rétabli au Niger d’ici le 6 août, soit la Cedeao envisagera « toutes les options », y compris militaires. Cinq questions pour comprendre pourquoi la menace est crédible.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Selon les confidences d’un chef d’État de la région à Jeune Afrique, la Cedeao est plus que déterminée à intervenir militairement au Niger si la junte qui y a pris le pouvoir ne répond pas aux exigences formulées par l’organisation à l’issue du sommet qui s’est tenu à Abuja, dimanche 30 juillet, à savoir le rétablissement au pouvoir de Mohamed Bazoum.
Selon nos informations, les chefs d’état-major doivent se réunir ce mercredi 2 août dans la capitale nigériane. Une rencontre organisée en urgence, pendant laquelle sera élaborée la stratégie militaire en cas d’envoi de troupes à Niamey. Rarement la Cedeao aura eu un ton aussi ferme. Mais l’organisation a-t-elle réellement les moyens de mettre à exécution ses menaces ?
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