Azali Assoumani, persona non grata chez Goïta et Traoré
Les dirigeants malien et burkinabè ont annulé le séjour pourtant imminent du président de l’Union africaine à Bamako et Ouagadougou. En cause : le boycott par plusieurs présidents de la photo de famille à Saint-Pétersbourg. Explications.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/08/01/jad20230801-conf-comores-azali-1256x628-1690901366.jpg)
Le président comorien Azali Assoumani, lors du sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg. © Valery Sharifulin/TASS via REUTERS
La décision d’Azali Assoumani, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), de ne pas apparaître lors de la traditionnelle photo de famille prise le 27 juillet, lors de l’ouverture du sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, a provoqué la colère d’Assimi Goïta et d’Ibrahim Traoré. L’entourage des deux hommes forts du Mali et du Burkina Faso a fait savoir aux conseillers du chef de l’État comorien que ces derniers refusaient de l’accueillir cette semaine, comme cela était pourtant prévu de longue date.
Réunion informelle
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Les fidèles d’Abdourahamane Tiani, le général à l’épreuve du pouvoir nigérien
- Dans le viseur de la justice de la RDC, Nicolas Kazadi s’envole pour Paris
- Élections législatives françaises : en Afrique, la gauche sort vainqueur du premier tour
- Comment réveiller le Gabon ?
- Léna Tall Faye, la Sénégalaise qui s’est construit un empire dans l’assainissement