Mbeki se prononce sur la décision concernant Zuma
L’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki s’en est violemment pris à ce qu’il qualifie de « culture de mensonge enracinée qui menace de corrompre la société sud-africaine ».
Publié le 14 janvier 2009 Lecture : 1 minute.
Et ces mensonges lui ont pratiquement coûté la présidence à la fin de l’année dernière, a-t-il ajouté dans sa première déclaration publique depuis sa démission de la présidence à la suite de la décision explosive du juge Chris Nicholson qui a été annulée de façon spectaculaire en appel cette semaine.
Mbeki n’a pas donné les détails de son plan d’action, y compris si oui ou non il compte poursuive, demander pardon ou même se plaindre devant la Commission du Service juridique pour la mauvaise conduite de Nicholson.
Répondant à une question, le porte-parole de Mbeki, Mukoni Ratshitanga a toutefois révélé qu’il « n’y avait pas eu de discussion pour engager des poursuites contre quiconque ou saisir la Commission de service juridique concernant l’honorable juge Nicholson ».
A la question de savoir si Mbeki estimait qu’on lui devait une excuse de la part du parti au pouvoir, le Congrès national africain, qui l’a rappelé à son rôle de chef d’Etat, Ratshitanga a rétorqué que cette question devrait être posée au parti.
Le trésorier général de l’ANC, Mathews Phosa a semblé exclure cette hypothèse mercredi lorsqu’il a affirmé que le parti ne nourrissait aucun regret pour avoir évincé Mbeki du pouvoir.
Il a souligné que la décision du juge Nicholson faisait partie des raisons sur lesquelles le parti a fondé son limogeage de Mbeki. Mardi, la Cour d’appel a annulé à l’unanimité la décision du juge Nicholson, une décision qui a vu le rappel de Mbeki par son parti.
La Cour suprême a qualifié le jugement d’ « irréfléchi, d’erroné et d’injustifié. Mbeki a invité l’ensemble des Sud-Africains à rejeter « la propagation des mensonges délibérés visant à atteindre plusieurs objectifs » avant que cela ne devienne ancré dans la culture qui corrompt le pays.
