Mohamed Boussaid, grandeur et décadence d’un « soldat de sa Majesté »
Au Maroc, vivre après une disgrâce royale
Hassad, Boussaid, Benhima, Mezouar… Déchus de leur fonction sous Mohammed VI, ces anciens hauts commis de l’État s’acclimatent à leurs nouvelles vies, loin des honneurs. La plupart ont trouvé refuge dans le secteur privé.
DES HONNEURS À LA DISGRÂCE, QUE SONT DEVENUS LES GRANDS COMMIS DE L’ÉTAT MAROCAIN ? (1/4) – « Conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution, le roi Mohammed VI a décidé, après avoir consulté le chef du gouvernement, de mettre fin aux fonctions de Mohamed Boussaid ». C’est par ce communiqué laconique que le cabinet royal a annoncé, le 1er août 2018, le limogeage de ce grand commis de l’État, qui présidait depuis 2013 aux destinées du ministère des Finances.
La raison de sa révocation ? Le texte n’en dit mot. Tout juste est-il souligné que cette décision « intervient dans le cadre du principe de reddition des comptes que le roi est soucieux d’appliquer à tous les responsables, quels que soient leur rang ou leur appartenance ».
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Au Maroc, vivre après une disgrâce royale
Hassad, Boussaid, Benhima, Mezouar… Déchus de leur fonction sous Mohammed VI, ces anciens hauts commis de l’État s’acclimatent à leurs nouvelles vies, loin des honneurs. La plupart ont trouvé refuge dans le secteur privé.
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