Au Sénégal, quelles conséquences aura la dissolution du parti d’Ousmane Sonko ?
Le Pastef a été dissous par le gouvernement le 31 juillet, dans la foulée de l’inculpation du principal opposant à Macky Sall pour sept chefs d’accusation, dont « appel à insurrection » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Une première depuis 1961.
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Le parti d’Ousmane Sonko a été dissous et ses bannières décrochées. © Sylvain Cherkaoui pour JA
Les habitués de la VDN, un des principaux axes routiers de Dakar, ne verront plus la grande affiche d’Ousmane Sonko érigée sur la façade du siège national des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).
Aussitôt après la dissolution de la formation politique du principal opposant à Macky Sall, prononcée par Antoine Félix Diome, ministre de l’Intérieur, des gendarmes ont enlevé les deux énormes bâches aux couleurs du Pastef qui dominaient cette artère très fréquentée de la capitale. Tout un symbole, marquant la disparition du paysage politique, mais aussi du décor urbain, d’un parti qui s’était imposé comme la principale force d’opposition en seulement huit années d’existence.
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