Entre Savannah Energy et le Tchad, la tension monte encore d’un cran
Alors que la Chambre de commerce internationale de Paris s’est prononcée en faveur du gel temporaire des décisions prises par l’État tchadien, N’Djamena repasse à l’attaque.
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Dans la région du Logone Oriental, au Tchad. © Frédéric Noy pour JA
Introduite par Savannah Energy, le 12 juillet, auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris, la procédure pré-arbitrale a porté ses fruits. La Cour internationale d’arbitrage s’est prononcée en faveur de la suspension des résolutions adoptées lors de l’assemblée générale de la Cameroon Oil Transportation Company (Cotco) du 24 mai et de la réunion du conseil d’administration du 4 juillet.
Après avoir annulé l’acquisition des actifs d’Esso Tchad, une ex-filiale de la major américaine ExxonMobil, par Savannah Energy, l’État du Tchad a été à la manœuvre pour désigner les nouveaux patrons de Cotco. Le 4 juillet, le Camerounais Bako Harouna et la Tchadienne Haoua Daoussa Déby ont respectivement été nommés DG et DGA du pipeline Tchad – Cameroun.
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