Le MDC sollicite les organisations internationales pour retrouver ses militants portés disparus

Le Mouvement pour le Changement Démocratique (MDC, opposition) a annoncé avoir sollicité l’aide de la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC), de l’Union Africaine (UA) et des Nations Unies pour retrouver onze de ses militants enlevés l’année dernière par les agents de la sécurité de l’Etat.

Publié le 11 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Les onze militants font partie de plus de quarante activistes du MDC dont un enfant âgé de deux ans, tous enlevés au Zimbabwe par des hommes armés depuis le 29 octobre 2008.

Le parti déclare que les onze personnes n’ont pas été retrouvées depuis presque deux mois quand elles ont été enlevées par des hommes armés présumés appartenir à la police et au service de renseignements.

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D’autres activistes kidnappés en même temps que ces onze militants ont comparu devant la Cour pour répondre d’accusations « de formation de bandits et destruction de bâtiments publics ».

Le MDC indique par ailleurs que les efforts menés par les parents et les avocats du parti pour retrouver les militants disparus ont été vains, car la police prétend qu’ils ne sont pas entre ses mains.

Le MDC se soucie beaucoup de l’enlèvement de ses militants et activistes de la société civile, ce qui est d’ailleurs contraire aux termes de l’Accord politique global (GPA) signé le 15 septembre 2008 par la ZANU PF, le MDC et sa faction.

« Le MDC a, depuis lors, mis en place une équipe de procureurs expérimentés et sur le plan politique, le parti a sollicité le soutien et les conseils de la SADC, de l’UA et de l’ONU pour la préservation des droits et libertés de ces personnes enlevées », a indiqué le porte-parole du parti de l’opposition zimbabwéenne.

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Plusieurs membres du MDC et autres défenseurs des droits de l’homme sont également accusés de complicité visant à renverser le président zimbabwéen Robert Mugabe et de destruction de commissariats de police dans la capitale, Harare.

Après avoir nié ces chefs d’accusation, les mis en cause ont relaté à la Cour les tortures sévères dont ils sont victimes lors de leur détention pour les forcer à avouer.

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