Ousmane Sonko et le Pastef, ces ovnis politiques qui ne veulent pas disparaître

Le parti a été dissous ce 31 juillet, au moment-même où son président était incarcéré. D’un syndicat lanceur d’alerte au premier parti d’opposition du pays, retour sur le parcours d’une formation politique hors normes.

Lors d’un meeting du Pastef, le 13 août 2021, Ousmane Sonko s’adresse aux militants. © Pastef les patriotes

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Publié le 4 août 2023 Lecture : 7 minutes.

C’est une courte vidéo de moins d’une minute tournée au smartphone, ni datée ni située. Sur l’image tremblotante, on distingue Ousmane Sonko, assis sur une chaise en plastique, micro à la main, entouré d’une assistance d’une dizaine de personnes. Au-dessus d’eux, sur le mur, une bannière du parti des Patriotes africains du Sénégal pour l’éthique, le travail et la fraternité (Pastef).

« C’est inadmissible ce qu’il se passe au Sénégal. Nos politiciens sont des criminels. Ceux qui ont dirigé le Sénégal depuis le début mériteraient d’être fusillés ! », s’exclame le politicien, sous les applaudissements polis de ses auditeurs. « Excusez-moi, mais ce sont des criminels. Il y a un énorme potentiel et de réelles capacités dans ce pays. C’est inadmissible de voir un tel niveau de souffrance des populations. »

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